L'équipe

Photo Julie Cherki
Narration et slam :
Fabrice Daboni aka Fafapunk
Musique et narration :
Tomislav Matosin
Musique et narration :
Phil Roche Neeskens (en alternance avec Tomislav)
Mise en scène et adaptation :
Mathieu Frey
Composition musicale : Tomislav Matosin
Création lumière : Antoine Hansberger
Régie générale : Maël Thöni
Production : Pierre-Marie Sangouard / Goneprod
Diffusion et développement : Agathe Lerat
Administratrice de tournée : Margaux DK

Fafapunk

FAFAPUNK, de son nom Fabrice Daboni, naît à Lyon et grandit à Annecy. Très bon à l’école, il s’ennuie rapidement enclasse et se met à écrire des textes dans la marge de ses copies.
Passionné de poésie urbaine, inspiré par des artistes francophones dont MC Solaar est en tête de liste et avec uneperception du monde très sensible, il affine sa plume et sa voix texte après texte. Son empathie et son sens del’observation lui façonnent une identité bien particulière. Il découvre les « scènes slam » et prend goût au travail del’oralité et à la rencontre avec un auditoire.
Après le bac, il obtient un BTS et un DE en économie sociale et solidaire, et un Bachelor de travailleur social. Il exerce comme éducateur spécialisé pendant plusieurs années. Son métier lui plaît, mais la musique occupe une place importante dans sa vie.
C’est à la rencontre de celle qui deviendra sa femme qu’il vient s’installer dans sa ville natale, en 2009. Il quitte alors son poste et démarre sa carrière d’artiste. Il enregistre un premier album, puis un second dans lequel il collabore avec Tomislav Matosin à la guitare.
Il multiplie les concerts, et s’ouvre également au monde de la danse. Il collabore notamment avec Amaury Réot (Collectif Un autre angle de rue), Mourad Merzouki (dans le cadre de la Biennale de la Danse de Lyon), et Christophe Gellon (Compagnie Voltaïk).
Depuis toujours, Fafapunk rencontre des difficultés à la lecture. En dehors des livres scolaires, il ne lit pas. Lorsque Tomislav l’invite à redécouvrir Le Petit Prince avec son regard d’adulte, il est surpris de le dévorer d’une traite, et voit son interprétation au plateau comme une évidence. Dans les mots de Saint-Exupéry, il trouve un petit prince qui remet tousses acquis en question.
Le Petit Prince Slam! met en scène ces questionnements, et les tentatives de réponses d’adulte.

Tomislav Matosin

TOMISLAV MATOSIN est né à Colombes en banlieue parisienne et vit aujourd’hui à Saint-Raphaël d’où sa femme est originaire.
Son père, chanteur-guitariste, lui donne goût à la musique. Il apprend la guitare en autodidacte, inspiré par des artistes tels que Jimi Hendrix, Tom Waits et Bruce Springsteen, ou encore par le blues des années 20-30.
À 20 ans, il joue dans différents groupes de rock comme guitariste. En 2005, il commence à composer en son nom, sort un premier EP puis un album. En parallèle, pendant une dizaine d’années, il est instituteur à temps partiel, métier qui lui laisse le temps pour faire de la musique.
Il fait la rencontre d’Erick Benzi, rencontre qui va marquer sa carrière. Il collabore avec lui pour la comédie musicale Un été 44 (2016), puis pour la tournée Héritage Goldman (2022-2023) et foule les scènes de l’Olympia, le Palais des Sports de Paris, des Zénith et Arena. L’expérience de la comédie musicale lui donne à découvrir de nouvelles facettes du métier d’interprète, comme le travail sur le corps notamment. Il s’ouvre à de nouveaux horizons artistiques qu’il continue d’explorer dans Le Petit Prince Slam!
Tomislav est une personne extrêmement méticuleuse, qui a du mal à adopter la philosophie carpe diem dans son quotidien. Monter sur scène lui permet de se reconnecter à l’instant présent et de le savourer. Ses casquettes d’auteur, compositeur et interprète, multi-instrumentiste et chanteur lui apportent un équilibre de vie. Aujourd’hui, il ne se met aucune barrière et joue aussi bien de la valse que du métal : « Je joue tout ce que je peux avec une guitare qui peut sonner joli à mes oreilles. »
Il intervient également en milieu carcéral depuis 2015, dans le cadre du programme « Liberté sur parole ». La transmission est tout aussi importante que la scène à ses yeux ; il co-écrit plus de 200 chansons avec des détenus dans toute la France et se nourrit un peu plus de chaque atelier.
Il y a quelques années, lorsqu’il relit Le Petit Prince, il retrouve l’enfant que nous avons tous été et oublié. En travaillant avec Fafapunk, il souhaite nous rappeler qu’il est toujours là, bien au chaud en chacun de nous.
« Le Petit Prince Slam!, c’est artistiquement la plus belle chose que j’ai réussi à faire. J’en suis très content, et c’est la première fois dans tout ce que j’ai fait ! »

Philippe Roche

PHILIPPE ROCHE naît aux Pays-Bas, grandit au Québec, puis rejoint la France à l’adolescence aux alentours d’Annecy. Il vit aujourd’hui à la campagne, dans un village de Haute-Savoie.
Amoureux de musique dès son plus jeune âge, il apprend le piano et le chant à la maison. À 15 ans, il fait déjà partie d’un groupe. Durant sa vingtaine, il entame un BTS de commerce international, mais il comprend rapidement qu’une autre voie l’attend.
Il écourte donc ses études pour se lancer sérieusement dans la musique, notamment dans un groupe de rock. Des centaines de concerts et un album (Bonsaï Music - 2005) plus tard, Il signe en 2010 un premier disque chez Sony ATV sous son nom d’artiste « Neeskens ». Il jouera notamment aux Nuits de Fourvière, aux Francopholies de La Rochelle, et fera une tournée (1ère partie de James Vincent Mcmorrow) aux Pays-bas et à Cuba. Il vit des expériences à forte visibilité en étant par exemple vainqueur du concours SFR Jeunes Talent en 2010, finaliste du prix Ricard S.A Live Music en 2014, ou encore par sa participation à The Voice en intégrant l’équipe de Zazie en 2015.
Pour composer, il s’inspire de la vie en général, des émotions qui le traversent, et évolue dans un style entre folk américaine et pop anglaise. Aujourd’hui, il travaille également dans le domaine de la composition à l’image en contribuant à des librairies musicales et collabore avec des artistes du monde entier. Un nouvel album est prévu pour2024.
Lorsqu’il rejoint l’équipe du Petit Prince Slam! en 2022, en doublon de Tomislav Matosin, c’est pour lui comme une reconversion professionnelle qui lui fait autant peur qu’envie. Il sort de sa zone de confort et endosse - avec habileté - le rôle de comédien dans ce spectacle qu’il trouve à la fois riche, varié et poétique.

Mathieu Frey

Mathieu Frey est une personne entière, sensible et engagée. Il grandit à Besançon au sein d’une famille étrangère au monde du théâtre.
C’est sur le tard, âgé de 25 ans, qu’il découvre et se passionne pour ce qui deviendra ensuite son métier. Il suit durant 2ans une formation pratique (DEUST) puis une maîtrise universitaire en arts du spectacle. Il est à ce jour metteur en scène et comédien et, malgré son parcours, se considère principalement comme autodidacte.
Mathieu voit dans le métier de comédien l’opportunité d’avoir des moments de sublime grâce aux mots des autres ; mots sans lesquels ils serait constamment en déséquilibre : « Quelque part, le théâtre me permet de me sauver. Sans ça, je sombrerai dans le pessimisme et la mélancolie. »
Lorsqu’il met sa casquette de metteur en scène, c’est pour révéler la beauté et l’humanité de ses interprètes. Il voit dans le théâtre le privilège de pouvoir s’exprimer, sans censure et sans entrave, de transmettre au public avec une grande liberté.
Il crée et développe son identité artistique par la recherche personnelle, selon des méthodes qui lui viennent de ses collaborations avec des artistes issus de nombreuses disciplines (musique, arts de la rue, danse, cinéma...). Il cultive une esthétique sans artifices où l’interprétation est au cœur du dispositif. On retrouve toujours dans son travail une dimension transdisciplinaire et un lien fort avec le réel, le document et l’engagement.
Par son travail de mise-en-scène, il souhaite que Le Petit Prince Slam! crée un lien entre l’intemporel et le contemporain.
À ses yeux, le personnage du petit prince n’est ni un philosophe, ni un prophète ; il incarne une partie de l’humanité qui n’aurait jamais dû être oubliée. Un premier degré et une pensée inconsciemment humaniste que l’on peut retrouver chez les jeunes enfants, guidés par des émotions sans filtres, entre simplicité et sincérité.